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"Corny und Penny in Berlin" ou "PECO, première collaboration"

29 juillet 2008

Je, je, je

Voilà 3 jours que nous sommes de retour. Trois jours de glande et de nostalgie. Je suis bien consciente que j'emmerde tout le monde avec mes "à Berlin c'était...", mais je ne peux m'empêcher d'y repenser constamment. À table, je pense aux délicieuses pizzas à 4 euro de notre pizzeria favorite (A Dante, arrêt U5 Frankfurter Tor) ; l'après-midi aux Kugels moca à 60.- euro ; et puis le soir, devant mon ordinateur, je pense à Rosenthaler Platz qui nous a vu la parcourir des dizaines de fois, au café bobo du coin dont j'aurais voulu chaparder un des coussins pour le voyage. Je pense aux innombrables soirées passées dans ses rues durant ces 20 jours, à cette semi-liberté de ne pas devoir toujours se référer à une autorité parentale. Depuis mon retour, je boude mes éternels yogourts poire belle Hélène, j'imagine qu'il en sera ainsi pendant quelque temps. Comment ne pas réagir ainsi après avoir goûté aux délicieuses mousses au chocolat allemande? Je hais la Suisse. Et puis le suisse-allemand (ainsi que le Bavarois). Une si belle langue châtiée avec si peu d'élégance, ça me descend. Comment espérer que les jeunes romands puissent vouloir apprendre l'allemand après avoir entendu un bernois causer? Simplement impossible. Après 20 jours à Berlin, ce dialecte fait mal aux oreilles. Le suisse-allemand m'horripile presque autant que l'accent parisien ; c'est dire. Après le suisse-allemand, il y a l'anglais. Anglais, anglais, anglais ; partout... surtout pour les touristes. À quoi bon se farcir huit ans d'allemand à l'école si c'est pour que le premier Allemand auquel vous parlez, croyant bien faire, vous parle en anglais. Des musées -du Mur et compagnie- traduits... en anglais. Je n'aime pas l'anglais. Les pays anglophones me rebutent -malgré un voyage sympa en Angleterre l'année précédente-. Malheureusement, entre un panneau écrit en anglais ou un panneau écrit en allemand, n'importe quel touriste -nous y compris- choisira l'anglais. Plus "simple". Quand je lis de l'anglais, malgré mon je-m’en-foutisme aux cours, je piges plein de mots ; j'ai toujours l'impression que ça se répète. L'allemand apparaît comme plus riche, mais plus difficile. Bref. Je trouve dégueulasses ces traductions en anglais. C'est soit tout (de nombreuses langues), soit rien, mais ce favoritisme, ce colonialisme n'as rien à foutre dans des musées. Punkt. Je hais la Suisse ou plutôt... j'aime l'étranger. Et je vais tout faire pour y retourner. Primo, apprendre l'allemand (je crois que l'espagnole, c'est un cas désespéré), secondo partir... (et l’agent ? Pas d’argent !) Et Lolo? Partir avec Lolo ; j'approuve! Penny
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25 juillet 2008

Amadeus un jour, Amadeus toujours

De nouveau un mini article pour vous tenir au courant. Nous sommes allées à la hauptbahnof cet après-midi pour prendre le week-end ticket et un Farhplan Berlin-Konstanz. Notre train part à 02.43 du matin, dans quelques heures! 15h30 de trajet, arrivée en suisse vers 18h30 et donc à aigle... 4 heures après environ. Ou plus tard si contre temps! Nous avons annulé notre derniere nuit à l'hotel, car si nous profitons pleinement de notre derniere nuit, nous n'y dormirons pas (nos affaires nous attendent sagement à la Hauptbahnof). En perspective : 40 heures sans dormir, 20 heures de train en tout.
Prochainement: photos et articles, points forts du voyage, projets futurs....
Bis bald
Helene et Lorraine

24 juillet 2008

Last days

Peu de temps -et d'argent- pour partager de nouvelles photos (nous utilisons a nouveau les ordinateurs de notre ancien "hotel"). Que dire sinon que nous profitons pleinement de nos dernieres soirées a Berlin, récupérons la journée et que nous évitons a tout prix les "U" depuis que Hélene a salement amoché à l'aide de ses dents aiguisées un tordu de controleur qui avait appelé les flics (nous réussissons a prendre la fuite avec l'aide d'un jeune qui, tout comme nous, s'est acharné à coups de poings sur les controleurs en civile qui retenaient brutalement Lorraine!). Nous marchons donc en nous promettant d'emporter avec nous un vélo lors de nos prochains séjours -il y en aura!- a Berlin!

Ce soir, concert au Lokal ou au Schokoladen, des trucs zarbes, on verra bien ce que cela vaut!

Hasta luego!

PS: nous rentrons dans la nuit de samedi a dimanche ou dimanche matin!

22 juillet 2008

des nouvelles vites fait

Nous nous excusons pour notre lenteur a mettre du nouveau sur ce blog, car avec le rythme de vie que nous menons depuis quelques jours, ils nous est impossible d'aller dans un cyber-café pour raconter nos vies. Nous nous reveillons aux alentours de midi, et sortons de notre hotel HAUS JULIA - une chambre avec deux lits superposés qui supportent à peine le poid plume de Lorraine et un lit nuptial (inutile de dire lequel nous avons choisi) -. aprés quelques heures ou l'on tente d'émerger gentillement. Je précise que nous sommes à nouveau en train d'écrire depuis l'Hotel Amadeus en cachette. Que de risques inconsiderés pour vous plaire, lecteurs! Nous avons passés quelques soirées sympas depuis la dernière mise à jour, surtout hier au Lokal avec un concert de nintendocore! Une musique tirée de jeux vidéos (même si on n'y connait rien) très sympa et entrainante. Beaucoup plus agreable que ce concert de ska où la musique d'apparentait juste à un bruit de fond sur laquelle on peut se déhancher. Bon, il faut avouer que le baby foot du coin et nos adversaires étaient plus distrayants. Nous avons imposés notre suprematie jusqu'à ce qu'un couple gay nous écrasent, avec une facilité qui aurait pu être frustrante!

Impossible de mettre de nouvelles photos pour l'heure car nous utilions les ordinateurs de notre ancien hotel, Amadeus, dont les les claviers d'ordinateurs ne possedent pas d'entré usb -les tours étant hors de porté des utilisateurs.

Nous sommes reperees, nous quittons les lieux. Hasta la vista!

21 juillet 2008

Les U-bahn, ces traitres!!

Laquelle a écrit que les U-Bahn sont nos amis? Sifflements ; aujourd'hui, il est temps de nous renier. Comment encore apprecier les "U" et les "S" apres 3 controles en moins de 24 heures? Si le voyage s'était déroulé comme nous le souhaitions avant de quitter la Suisse, nous aurions déja quitté Berlin à l'heure qu'il est, bercées dans une triste insoucience. Lisez plutot.

Ici, les controleurs sont en civile. Non, ce ne sont pas des boulets aussi facilement repérable qu'un poulet en civil lors d'une quelconque manifestation. Eux jouent la subtilité. Déja, ils sont loin du controleur fourbe -assez pour se camoufler en tout cas- comme il nous vient tout de suite à l'esprit. La plupart d'entre-eux sont assez jeunes, parfois de couleur, habilliés en jogging ou en employé de bureau. Leur seul point commun : la connerie. Pas un ne put baraguiner quelques mots d'anglais ou de francais. Et quand on leur fait remarquer que c'est une méthode fasciste que d'espionner ainsi la population sans uniforme, on nous répond "Nein, Ich bin aus Ostereich!" persuadé déja que fascisme est un synonyme de nazisme employé dans un élan d'insultes stéréotypées (un connerie du style: allemand = nazi) Summum de la connerie, clamer "moi je suis autrichien" avec fierté et flegme dévoile le bagage non culturel de notre homme. C´est un peu comme si nous avions dit, "ho, non, nous sommes suisses, nous sommes neutres" sur le meme ton. Passons.

Des "ticketteurs" en civile, nous le savions. Nous en avions longement parlé lors d'une soirée avec des francais. Cependant, apres 15 jours sans probleme, nous avions presque oublié leur existence. Une de nos connaissances -impossible de resortir un nom- nous avait expliqué avoir passée deux semaines -comme nous- sans le moindre controle avant d'en subir deux d'affilés. C'est évidant, il y des périodes. Quelques jours consecutifs par mois, le bruit cours dans les stations, les revendeurs de ticket -oui, bonne maniere de gagner quelques sous- ont du boulot.

Vous nous direz, mais pourquoi tant d'histoires pour un ticket de métro? Réponse : le prix. 2euro10 pour deux heures c'est une chose, mais lorsqu'il faut en payer en tout cas 4 par jour ca fait beaucoup ; le double de la nourriture! Et pourtant, ce ne serait rien sans le probleme de la direction. Car oui... il y a une direction -on n'y comprend toujours rien-. Les billets sont valables sur toutes les lignes, mais dans une direction "précises". Or Berlin est une araignée, des voies partent dans tous les sens, comment y définir une direction??? Impossible, a moins d'etre Berlinois (et meme). Ormis les revendeurs et quelques personnes sympathiques -comme nous qui donnIons gratuitement nos tickets-, les gens font preuve de bien peu de solidaritée. Il y a ces gens qui ont des tickets utilisables et qui, apres utilisation, préferent les jetter que de les donner a moins friqué -ou meme pas- qu'eux. Dommage. Face a une telle menace de controleur en civile, il faudrait les photographiers et repertorier sur le net,... (peut-etre que ca existe).

Notre premier controle a lieu hier alor que nous changeons d´auberge, ou plus precisement d´hotel. Nous sommes dans le U-bahn numero 8, direction Osloer Platz. Mal installées, debout avec nos gros sacs, nous sommes touristes style. Soudain derrière nous, un homme comme les autres dit très calmement "Fahrschein bitte". M****! Un controleur en civil, bien sur. Complétement insoupsonable.  Nous faisons semblant de n´avoir rien entendu et ésperons sortir à la prochaine station. Mais l´homme (60 ans environs) nous a reperées. Il nous fait sortir du train. Impossible de s´enfuir avec nos sacs et nos cornets. Deux autres controleurs se joignent au nôtre : un homme basané, et une nana pseudo-fashion. Beau déguisment! Nous avons tout tenté pour en ressortir sans amende : nous sommes des touristes en balade arrivés depuis quelques heures, et ignorons qu´on ne peux pas payer dans les trains, sans compter que nous ne parlons absolument pas allemand ni anglais! (ahem) Puis nous avons fait les chiens battus, mais ils sont restés imperturbables. Il y a eu finalement l´intimidation, et on nous a répondu en nous proposant d´ínviter la police. Non merci. Prise de cartes d´identité, dont ils ne comprennent  pas la moitié. L´adresse? L´une chemin des Saules, l´autre chemin des poussins. Mais ne sachant pas si les machines connaissent les indicatifs suisses, nous mettons montreux. Erreur, on nous retrouvera!

Deuxième contrôl aujourd´hui, vers 13h30. nous étions preparées avec deux billets non compostés dans la poche, on ésperait passer entre les gouttes. Mais non, ils n´ont aucune pitié, et une nouvelle amende vient rejoindre celle encore chaude d´hier. Nous avons penser fuire, mais cette fois c´était deux jeunes hommes, et nos jambes fatiguées n´auraient pas tenu la distance, surtout dans un endroit completement inconnu et surement surveillé par de gros bergers allemandpas très comodes. Il faut préciser que cette fois ils ont été plus impartials: Hélène n'a pas été amendée.

Par pur vengeance, ennervées, nous poursuivons un binôme de ticketeurs turcs à travers les U-bahn, prévenant les passagers de la menace. Mais, malgrés nos beuglements, les gens restent de marbres : ils payent dont tous leurs billets?! On se fait finalement remarquer, et Lorraine feint de ne pas retrouver son billet, ils nous font donc - comme d'habitude - descendre du U.Sans doute un peu decus de n'avoir pas pu nous avoir, ils nous radotent une histoire de direction, comme quoi les billets ne sont valables que dans un sens, et pas dans l'autre. Une des deux était soi-disant en tord. Au bout de quelques minutes, après 50 "wir verstehen nicht!" ils nous envoient bouler et nous dit qu'il y a des guichets pour les questions. Nous montons, et croisons un des ces hommes qui recherche des billets encore valables pour pouvoir faire sa route sans frais. On lui demande pour cette histoire de direction, et apprenont, sans grande surprise, que c'est du grand n'importe quoi. Nous nous mettons d'accord sur la faiblesse mentale de nos tortionnaires.

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16 juillet 2008

L´auberge berlinoise, suite et fin

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(JOYEUX ANNIVERSAIRE SAMUEEEEEEL)

Finalement, la Party prévue avec nos collocataires de la chambre 111 est décidée pour mardi soir (15), et nous embarquons tous - après avoir acheté quelques provisions - dans le U-bahn direction Alexander Platz. Oui, ils ne connaissent pas aussi bien Berlin que nous et cette place semble être la seule qu´ils ont visitée, bien qu´ils fasse semblant de connaitre la ville par coeur. Là, on se pose face à un point d´eau artificiel ou des jets d´une splendeur inégalable nous offre un spectacle à couper le souffle. (on rigole). On discute, en anglais, et tout se passe bien malgrés quelques problèmes de compréhension et d´expression. (fautes aux accents) On apprends des jokes dont penny est en partie la victime : Elle serait une Mamy et Angel le Papy, on ne sait plus vraiment pourquoi. On a eu les conseils coiffure de notre gai Ange coiffeur. C´est tres agréable de parler à des gens de différents horizons, on apprend beacoup. (les espagnol boivent la bière l´après midi, et le rhum la nuit!)

Les espagnols et le couple hollandais partent le lendemain, et donc la soirée se termine tôt, vers les 1h. Tant pis pour le disco prévu! Les adresses mail échangées avec des promesses de "revoyure", on rentre coucher. Les prochaines nuit sans eux vont nous paraitre bien mornes. Le radzet odorant part également, j´avoue que nous ne ressentons pas autant de peine à son départ! En résumé, une chouette expérience que cette sorte d´auberge berlinoise, et nous éspèrons que nos prochains collocataires seront à la hauteur. Et qu´il y aura possibillité de parler allemand!

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Mercredi 16 Juillet

Un petit compte rendu comme vous les aimez, chers lecteurs! Car oui, souvent nos innombrables balades on un but. Levées vers 11h (grasse matinée, oblige), le coeur gros, nous dinons d´un kebab énorme et d´un hamburger muy buon, et partons direction kastanienstrasse pour voir un café au nom évocateur pas très recherché, le Morgen rot . Mais il se trouve être fermé ce jour là. Qu´importe! Une libraire anar se trouve juste à coté, et nous jetons un oeil. Tout est en allemand, bien sûr, mais il n´empèche qu´Hélène a trouvé son bohneur, des bouquins sur la guerre d´espagne. Bonne chance pour la recherche des mots dans le dictionnaire! Lorraine la soutiendra en lisant "Mein freund, der Husky". Que de bonne résolutions! Après, fin de journée très tranquille - cyber, manger - puis, en route pour un concert! Et là, certain vont rire. Du Screamo/Emocore, au lokal. Avec la ferme intention de découvrir die Leute qui écoutent, nous nous y rendons. ET LA ! Vide. Rien, niet, personne. Tant pis. A la place, photos très bizarre avec le bon appareil. (photos à venir).

Nous découvrons également nos nouveaux collocataires, une colonie de jeunes - 16 ans - espagnols. Pas bien méchants, mais.. "le genre de gamin qui sont tout émoustillés à la vue d'une personne de l'autre sexe, des gosses encore puceaux en quête de découverte!" aurait dit Daan (l´hollandais). Très peu pour nous... On les prend pas au berceaux! Le 18, nous changeons de chambre pour une nuit ou deux. On verra bien si l´on gagnera au change, ou non!

15 juillet 2008

La balade des gens heureux.

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Les jours passent, une semaine depuis notre depart, et nos decouvertes se multiplient. Samedi, le 12, nous jouons les touristes en nous rendons dans LE musée que tout le monde va voir sans pour autant se soucier du contenu. Des touristes a la pelle. Et pourtant! Un musée difficile a comprendre dans son fond -si on ne se contente pas de jute lire les temoignages et images (il manque un historique tres claire et surtout un "pourquoi du comment"... nous aurions aimé des éclairssissements sociaux/politiques... prochainement nous nous rendrons au musée de la RDA)-, j'ai nommé, le Mauermuseum. Le musée du mur, vous l'aurez compris. Dans l'ensemble, la visite nous a plu ; nous avons surtout apprecié la partie relatant les inventions originales dont ont fait preuve de nombreuses personnes afin de passer du cote ouest. Exemple : une fille cachée dans deux valises contigües, des traveaux de titants pour creuser des tunnels, créer une mongolifere ou pour inventer un moteur sous-marin. La fin de la visite s'avere moins plaisante, la sueur nous noyant, et le shop nous acheve. Pour 25.-, un bout de mur grand comme trois noix, 20.-, grand comme deux noix, 15.- un immonde pendentif flachi auquel est collé -avec de la colle blanche- un minuscule bout de mur... pathétique.

Dans un tout autre registre, nous goutons, le dimanche 13 juillet au plaisir du patelin du coin, c'est a dire, du marcher aux puces, des trucs pas chers, c'est super ; on est heureux, c'est merveilleux ; on veut encore, ô mi amor;... (merci Corny). Pour etre plus explicite, le routard nous a vivement conseillé un marché aux puces situé a une rue de notre hotel sur la Bernauer strasse ou le mur autrefois obscurissait le ciel (merci Corny bis). Et la, on regrette. On regrette de s'etre achetées des livres -chers- dans une librairie. On regrette tout cela, toutes nos dépenses inconsidérées en Kebabs, pizza, steak, parce que ce marché aux puces est une petite merveille. Une mine d'or. L'une comme l'autre en resortant en trainant des sacs mit beiden Händen ; le week-end prochain, c'est decidé, nous y serons des l'ouverture! Et si il nous manque des tunes, on se prostitura resortira toutes les chansons de notre repertoire de varitété francaise toute en tapant sur des concerves avec des brosses a dents : succes garanti!

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petit bout de la robe achetée, aux puces, par Hélene

La veille de notre depart, le 13 au soir, pour un hotel de Friedrischein, nous flanons dans les environs plus ou moins éloignés de notre "boom-caire" et achevons notre parcourt sur... la Alexander Plaz (nous sommes a chaque fois étonnées de retrouver aussi facilement notre chemin ; voici la force de Lorraine et Hélene en balade). En chemin, nous nous retrouvons au bord de la Spree, apres avoir traversé la fameuse Ile aux musées, et contemplant dans un silence religieux le Berlinerdom. Nous pénétrons également, en chemin, dans des vieilles cours et vieilles maisons utilisées comme galeries d'"art" ou comme petits cinéma pour bobo (il passait Hair!). Maman, tu adorais. (je rigoooooole).

Le 14 au matin, nous déménageons et vous connaissez la suite du comment de notre nouvel "hotel" et de nos voisins et voisines de chambre. Comme d'habitude, nous flanons dans notre quartier, y découvrons les lieux indispensables, a savoir : un cybercafé, un super-marché et des vendeurs de kebab a deux euros. On trouve bien rapidement des dizaines de magasin de seconde main, mais les prix sont assez élevés par rapport au marché aux puces. Les jours suivants : glandage. C'est fait pour cela les vacances. Prise de nostalgie quand a notre ancien hotel, nous nous y rendons, le 15 au matin, pour utiliser la connexion internet gratuite! Ni vu ni connu, nous pondons un article ; puis, interpelée par un panneau "gnagnagna mauer", nous suivons sa direction. (dans la Bernauer Strasse a une station U8 de la station Volta Strasse qui se situait en face de notre ancien hotel). Beaucoup de batiment semblent... coupé ; tres courant a Berlin, nous semble-t-il. A coté, du pré... en plein centre ville. On se dit "c'est pas normal... le mur etait sans doute la!". Et on marche, on marche, on marche... jusqu'a un amas de touristes amassé entre leur car a touriste et des panneaux retrassant je ne sais trop quoi sur le mur (allemand et anglais + trop de monde = on n'a pas lu!). Oui, on a le chic pour trouver les trucs touristiques involontairement (souvenons nous du Berlinerdom et compagnie...), super... Bref. Apres quelque pas et des "pourquoi ils regardent tous la-bas???", on trouve un bout de mur. Chouette ; photo touristique pour l'occasion.


Peco

15 juillet 2008

L'auberge berlinoise

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Notre "hotel" est a dix minutes de ces rues, dont le rapprochement entre ces deux références nous horripile... Autrefois, la Karl-Marx Allee, était la Stalin Allee, rue -immense- le régime "communiste" de la RDA y faisait défiler son armée chaque année (merci Wikipedia et "Good by Lenine")

(Article rédigé en douce dans notre ancien hotel bon-marché).

Notre dortoir de Friedrischein s'avere plutot sympa, malgré la petitesse de la piece par rapport au nombre de lit. Ses habitants :
- Un couple de Hollandais tres extravertis et libres (Is it a problem if we have sexe now?)
- Deux espagnols (Bella guappa!)
- Un radzet schmutzig
- Une fille dont on a pas encore vu la tete.
- Nous.

Les hollandais, les espagnoles et nous sommes assez soudés et avons prévu une "Party", ce soir... mais quelle sorte de party?

- A Party? demande le Hollandais.
- Yeaaaaah! répond-on, naives.
- Here?
- What?
- Two ans two? In this bed?
...

Plus tard, on s'ìnstalle, Lolo et moi, dans le meme lit pour pioncer - et se noyer dans nos odeur pour eviter celle du radzet. Tous se taisent. Long silence.
- Are you Lesbien? demande enfin un des espagnols.
- ...
- Si? No?
- ...
- ???
- No!
- Why do you sleep together?
- ...
- Are you special friends?
- Euuuh... si!
- Can I be a special friend too?
-...

Alors que nous fermons nos yeux fatigués, on entends marmonner en espagnol (ils ignorent que nous comprenons plus ou moins leur langue!)
- Guapas...
- Hot, son lesbien?
- No lo se pero...


- How old are you? demande soudain un espagnol.
- 22 years old, répond le hollandais. My friend is only 19 years old. And you?
On retient qu´ils ont 27 et 24.
- And those girls?
-...
Silence.
- How old are you?
- Hein? Nous?
- Si...
- 18 and 17.
- 17!
- No!
Ils s'exclaffent comme si c'était la chose la plus drole qu´ils aillent entendu!

Si toute la troupe sort sur la Alexander platz, Helene restera sagement a la maison! Hormi ces tentatives de drague -plutot nazes et rapides-, on s'entends tous super bien, on rigole bien!

14 juillet 2008

Notre bunker dortoir.

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Nous sommes arrivées le jeudi vers 14h dans notre nouvel hotel, l`Amadeus. Les portes sont sécurisées grace a un code; mais vu l'intérieur  du "batiment" c'est surement pour dissuader les inspecteurs sanitaires d'y entrer. L'intérieur est crade, une moquette grise d'origine tachée de partout - les Feuerlöscher ouverts, leur contenu blanc mousseux un peu renversé (par des boulets ivres qui se trouvent etre nos compagnons de chambre...) -, les douches ( 3 pour chaque sexe, pour une tripotée de chambres a 10 lits..) a l'odeur de souffre... Bref rien a voir avec nos deux premiers hotel. Dans les chambres, meme chose. Mais les lits - 10 en tout - sont propres et dotés de draps. On y dort tres bien, et les voisins sont sympatiques. On y parle  beaucoup plus en anglais qu'en allemand, malheureusement.
Il faut noter que, bien que notre hotel ressemble plus a un bunker qu'autre chose, point positif est que le U-8 est une ligne d'Underground tres pratique qui nous mene partout, a des endroits sympas.
Un autre bon - tres tres bon - point :les kebabs. Pour 2.5 euros, on a un mega kebab. Saigneur1 Plus grand qu'un grand kebab de chez nous, et 50 fois meilleur ! Le pain delicieusement grille, fin, la salade diversifiée (pas seulement salade verte et onion, quoi), plein de sauces étranges...Miam !

Photos de l'hotel a venir!

... Les voila, dans un joli album tout beau tout neuf, sur la droite du blog! lien direct pour les assistés : http://pecocope.canalblog.com/albums/amadeus_/index.html

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Changement d'hotel, lundi 14, nous voila dans Friedrischein en dessous -sur la carte- de la Karl-Marx Allee et de la Frankfurter Allee. L'hotel est... encore pire : chambres minuscules, douches communes -Corny est traumatisée et Helene appréhende de sentir la futur odeur de sa partenaire-, miroirs pourri... INTERNET PAYANT et impossible d'enfourner nos clefs usb et compagnie dans la bebette! Impossible donc de poster dans l'immédia les nombreuses photos que nous vous reservons. Sur ce, a bientot, notre temps étant compté nous ne pouvons plus passer des heures sur les didis...

Prochainement, photos et article sur nos activités des jours pécédents, a savoir, Mauermuseum et... marché aux puces!

12 juillet 2008

Une faune plutot mal odorante.

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"Le week-end... enfin!" ne veulent strictement rien dire en vacances a Berlin lorsqu'il est question de sorties nocturnes. Des milliers de lieux sympas sont, en effet, ouverts 7 jours sur 7. Je parle ici de dancings, cabarets et autres salles de concert. Les magazins ferment, quant a eux, vers 20 heures, mais il est bien difficile d'en trouver vers minuit meme sur la Alexanderplatz - nous sommes donc réduites a aller au Burgerking pour faire de la monnaie. La honte.

Chloé tu m'as demandée de noter les endroits cool ou sortir et de te communiquer les adresses pour ne pas perdre de temps durant ton voyage de bac a Berlin ; je renonce. Si jamais tu t'y rendais, j'ignore quelle serait ta réaction. Il faut dire que ce n'est pas tout les jours que l'on s'immisse dans une bande - de plus de 100 personnes (200?)- de punk-alcolo-sans-crete-a-coiffure-emo.

Silence.

Ce lieu, j'ai nommé : le KØPI. Le squat emblématique de Berlin, -immense et pestidentiel- étant repere a punks surtout la nuit -oui, le concert commence avec plus de deux heures de retard, l'heure indiquée étant 22 heures- ou le célebre -m'a-t-on dit- groupe australien "Pisscris" joue . Il y a, bien entendu, d'autres groupes, dont il nous est malheureusement impossible de ressortir le nom ou meme le style... tous s'apparentant dangereusement -pour nos pauvres tympants- a du bruit-. Malgré le fond sonore -oui, nous enfournant bien rapidement une paire de boule quies crade dans nos orifices auditifs-, la nuit se déroule plutot bien. Nous communiquons en Anglais, en Allemand chatié, en language des signes -ayant perdues momentanement l'usage de nos oreilles- ; notre plus grand passe temps étant d'éviter de se faire trouer la face par ces blousons en cuir dotés de piques.

L'autre passe-temps étant d'observer la faune. Passe temps merveilleux, soit dit en passant. Jamais je n'avais vu faune plus inteéessante. "Robocop" est le premier mot qui nous vient a l'esprit. Oui, je sais, "robocop" est un des petits surnoms des "crs", des "flics", mais face a ces armures des temps modernes impossible de ne pas faire le rapprochement. Ils devraient aller faire un tour du coté du Schloss Charlotten, je suis certaine que les armures exposées leur plairont. Une impression bizarre nous prends durant notre observation et, apres quelques minutes, je m'exclame "Mais... ils n'ont pas de crete!"

Silence (bis).

Blousons troués -sans doute volontairement-, pantalons troué- sans doute volontairement également-, badges, patches, percings, docks et... converses (si on avait fait une collecte de chaussure, je suis certaine qu'il y en aurait eu pour des milliers de francs...) ; bref, la panoplie du petit punk rebelle... sans crete. A la place, des meches emos pour les filles et certains mecs. Je reporte alors mon attentions sur les filles. Beaucoup moins imposantes que les mecs, elles se baladent presque toutes (il 'y a pas que des punks, je vous rassure) en mini-jupe dévoilant des jambes embalées dans des haillons aux couleurs criades. Des superpositions louches de collants -sans AUCUN doute neufs-, des chaussettes avec des tetes de mort...

No comment.

Je me cantonne a cette description, omettant volontairement -afin de ne pas trop juger sans connaitre réellement- le machisme, sexisme, appelez ca comme vous voulez, qui regne. Cet ideal de la fille en mini-jupe au look destroy m'horripile. Passons et résumons! Le 11-12 : Koepi, le 10-11 : Lokal.

SItuée a deux stations de U-bahn de notre bunker (hotel), cette salle de concert nous a charmé. Nous sommes bien loin du Koepi (en allemand, lorsque l*on ne peut pas ou l*on ne veut pas mettre des "ö" on met "oe" ou "ü".. "ue") sur bien des points. D'une part, la salle est belle, propore, les murs sont placardés d'affiches, etc... mais on est bien loin du coté crado du Koepi (bon, aussi personne n*y vit) et d*autre part par sa musique : du rap. Génial. Du rap en allemand -incompréhensible- et en espagnol -un peu plus compréhensible. Ci joint, le lien du site d'un des groupes, a écouter (ce sont trois femmes qui chantent): http://www.actitudmariamarta.net/

C'était la description détaillée -mais pas trop- de deux soirées, promis, les prochaines ne vous seront pas rapporté ainsi, rassurez-vous.

Peco


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